Un coup d’œil dans le four, un petit réglage du feu, Alune Mbodj contemple ses baguettes de pain en train de dorer. « Ce métier me plaît », lance-t-il en se retournant. « Avant de venir ici, je travaillais dans un village qui s’appelle Naima. C'est très dur de faire du pain là-bas parce qu'il n'y a pas d’électricité. Et ce n’est pas non plus facile de trouver de l'eau », soupire le boulanger trentenaire. « À Naima, il y a un forage mais on est obligé d’aller prendre l’eau dans 10 à 15 bidons que l’on doit ramener à la boulangerie pour pouvoir travailler ». […]
Read More